Du haut de mon sous-sol

Vue de l’installation, en avant plan, Pissenlit, acrylique sur bois aggloméré et miroir 118,6 x 216,4 x 161 cm et en arrière plan une projection-peinture sur toile et vue intérieure de l'installation, dimensions variables, 2011
Vous êtes invité à découvrir le sous-sol de mon enfance par l’intermédiaire d’un masque à l’effigie de ma mère qui sert de narrateur métaphorique à cette installation tout en peinture, avec son et projection. Les tableaux passent de la deuxième à la troisième dimension comme s’ils se matérialisaient sous nos yeux avant de s’enfoncer dans le sol, pareil à des souvenirs enfouis dans notre mémoire. À l’entrée, un immense pissenlit projette une ombre peinte d’une famille qui vous accueille. Symbole de la banlieue par excellence, son format surdimensionné place le visiteur dans la position du petit qui regarde le monde des grands. Une projection évanescente d’une maison de banlieue sur une toile rappelle la maison de mon enfance. Une silhouette découpée dans la porte de côté expose la figure de la mère au sol comme une ombre portée et suggère sa présence lumineuse. Dans un coin, un radiocassette joue de la musique de mon adolescence, dans le poêle à bois se consume une vidéo d’une banlieue qui brûle. Ici et là, des miroirs au sol simulent la glace comme si cet univers était figé dans une autre époque. Nous sommes dans un souvenir rêvé devenu réalité par la magie de l’art.
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